Chaque année, Cajarc se transforme en village africain pendant trois jours. Concerts, marché africain dans les rues de la ville, jembés résonnant presque à toute heure du jour, mais aussi conférences débats, projections de films, et divers spectacles pour petits et grands. Le programme de cette année est visible sur le site d'Africajarc. Les photos de cette année ne sont pas encore en ligne, mais voici quelques unes des miennes... je devrais dire des nôtres, car il y a aussi des photos prises par Dino et par ma mère, qui couvre les festivités pour son journal local.
Samedi après-midi : conférence débat "la sexualité et l'ordre social en Afrique". Il y fut bien sûr question de l'excision, dont la pratique est encore beaucoup plus répandue que je ne l'aurais cru. J'ai été frappée par la franchise des femmes qui participaient à ce débat. J'ai lu depuis le livre témoignage de Khady Koita, "Mutilée", dont la dignité et l'énergie m'ont beaucoup frappée, et le roman d'Adame Ba Konaré, "Quand l'ail se frotte à l'encens", qui donne une idée de la vie à Bamako. Je suis en train de lire "La pièce d'or", de Ken Bugul, dont j'ai aussi beaucoup apprécié les propos lors de ce débat.
Premier set : Diogal, un musicien très sympa, avec de belles chansons en faveur de la paix et de l'amour entre les peuples, un concert assez cool.
Deuxième set : Bonga, un musicien angolais qui fait danser tout le monde avec une sacrée pêche.
Troisième set : Lokua Kanza. Perso, j'aime un peu moins...
Même après les concerts, il reste encore beaucoup de monde dans les rues...
Samedi après-midi : conférence débat "la sexualité et l'ordre social en Afrique". Il y fut bien sûr question de l'excision, dont la pratique est encore beaucoup plus répandue que je ne l'aurais cru. J'ai été frappée par la franchise des femmes qui participaient à ce débat. J'ai lu depuis le livre témoignage de Khady Koita, "Mutilée", dont la dignité et l'énergie m'ont beaucoup frappée, et le roman d'Adame Ba Konaré, "Quand l'ail se frotte à l'encens", qui donne une idée de la vie à Bamako. Je suis en train de lire "La pièce d'or", de Ken Bugul, dont j'ai aussi beaucoup apprécié les propos lors de ce débat.
De gauche à droite : l'assistante d'Adame Ba Konaré, Roland Colin, Ken Bugul, Christian Mambou, Adame Ba Konaré, Moussa Theophile Sowie ... et un morceau de la robe de Khady Koita.
Adame Ba Konaré, et le profil de Khady Koita
Premier set : Diogal, un musicien très sympa, avec de belles chansons en faveur de la paix et de l'amour entre les peuples, un concert assez cool.
Deuxième set : Bonga, un musicien angolais qui fait danser tout le monde avec une sacrée pêche.
Troisième set : Lokua Kanza. Perso, j'aime un peu moins...
Même après les concerts, il reste encore beaucoup de monde dans les rues...